Les remboursements assurés par la Sécurité sociale ne couvrant que 70% des dépenses de santé en moyenne, les entreprises ont un rôle social primordial à jouer. Elles garantissent aux salariés et à leurs ayants droit un niveau satisfaisant de couverture santé et leur permettent de faire face aux imprévus susceptibles de compromettre leur sécurité économique : dépenses de santé, hospitalisation, invalidité, chômage, maternité, etc.
Investie depuis une dizaine d’années d’une mission de prévention – renforcée par la vague de la Covid-19 -, l’entreprise est aujourd’hui plébiscitée comme un acteur de santé à part entière. Un investissement gagnant-gagnant pour les employeurs pour qui les dispositifs de santé et prévoyance représentent, au-delà d’un certain nombre d’avantages fiscaux, un levier d’engagement des salariés ainsi qu’un moyen efficace de réduire les accidents du travail, le turnover et l’absentéisme.

La généralisation de la complémentaire santé à l’ensemble des salariés est incontestablement une avancée sociale. Néanmoins, elle a également généré une forme d’uniformisation de l’offre santé collective, avec un cahier des charges adressé aux assureurs relativement standardisé en termes de garanties.

Pour se démarquer et permettre aux salariés de bénéficier de meilleures garanties, les entreprises peuvent autoriser la souscription d’une surcomplémentaire au sein du contrat collectif ou inciter leurs salariés à s’équiper à titre individuel auprès de l’organisme assureur.

Certaines entreprises choisissent en outre de proposer un régime de prévoyance complémentaire pour permettre à leurs salariés de compenser la perte de revenus liée à un aléa de la vie (arrêt de travail, invalidité ou décès) à un tarif plus avantageux qu’une couverture individuelle.